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Channel: Confidences intimes d'une femme mariée
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Ils étaient sept. Un parfum de virilité bestiale régnait encore...

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C’était un jeudi après-midi. Le Président n’avait pas encore parlé pour prononcer le nouveau confinement.Nous nous étions rendus dans notre résidence secondaire suisse, pour la période de congés de la Toussaint. Pour ma part, j’avais eu des échanges avec mes collègues toute la matinée par zoom.

C’est au cours de notre déjeuner certes frugal, que Gérard m’avait fait part de son souhait que nous sortions ensemble en forêt. J’allais trouver l’idée plutôt sympathique, en ces temps peu propices aux distractions, lorsqu’il précisa ce qu’il attendait de moi.

Il changea alors de ton, celui que je lui connais ces quelques fois où il n’est pas très à l’aise, mais cependant très précis, comme s’il allait donner les clés d’une formule ancestrale magique. Il commença par me dire « je voudrais que tu sois très très belle »…

« Ne le suis-je pas… ? »

« et bien, évidemment si, mais… »

Je savais bien où il voulait en venir, mais je me plaisais à le faire s’exprimer plus avant ; et pour ce faire, je baissais un peu la tête, comme pour le laisser avancer, et me laisser le temps d’entendre. Ce qu’il fit.

Quelques jours auparavant, nous avions eu une conversation très singulière, autant éprouvante qu’émouvante. Malgré ma cinquantaine d’années très dépassée, je n’ai pas le souvenir d'un état d'âme. Pourquoi maintenant ?  peut-être ces temps étranges que nous avions traversés depuis le printemps, aussi ensoleillés que dramatiques, la perte de quelques êtres chers, les épreuves vécues par nos proches, notamment médecins et chercheurs, m’ont très certainement en profondeur marquée ; oui nous avons été terriblement affectés Gérard et moi.

Mais, il y a autre chose, un je ne sais quoi ni comment ? De cet état de mon être troublé il advint, comme la première fois suite au décès de mon père, plus fortement encore et plus intensément aussi comme une culpabilité aux contours indéfinissables, mais qui alors avait commencéà me faire prendre conscience, non sans une certaine force, de ma vérité de femme, faite, comme presque désignée, dévolue à cette force évidente, ce pouvoir viril sans limite qu’incarnait mon père.

Puis je rencontrais cet homme qui partage ma vie aujourd’hui, que j’aime comme une adolescente. J’ai progressivement compris que je m’étais guidée vers lui, parce que je voyais en lui ce que je vénère toujours aujourd’hui, cette force évidente qui fait que je suis femme, si heureuse de l’être.

C’est à lui, mon mari, dans le tumulte de ces sentiments confus émergeant de ce voyage douloureux en moi, que j’ai confié cette culpabilitéétrange, que je ressentais comme devant advenir, …oui, être comme expiée.

Je m’étais tu. Gérard sur un ton de plus en plus sûr, de cette voix qui me pénètre de part en part, me demanda d’aller me changer et m’habiller telle qu’il l’avait décidé.

C’est en montant à l'étage, entrant dans notre chambre que je découvris qu’il avait tout préparé minutieusement, choisissant et disposant pendue en évidence sur le paravent de laque ajouré, cette robe plissée a pois à laquelle est fixée une ceinture vernie. Il avait aussi sorti du dressing un trench verni bleu profond. L’un des grands colliers de perles était étalé sur le lit, avec une paire de boucles d’oreille bien assorties. A coté, il y avait une pochette de bas couleur vison et un coordonné soutien-gorge et porte-jarretelles marron très foncé. Je reconnu la boite de chaussure rose poudre. Les escarpins Jimmy Choo qu’il affectionne tout particulièrement, de ce bleu très foncé laqué, le talons immensément haut et fin, dont la cambrure est si insolente et parfaite. Étrangement, à coté, il y avait une autre longue boite argentée, la paire de bottes de lycra noir moulantes au talons compensés que nous avions achetéà Rome.

Nous avons roulé une vingtaine de minutes, pour arriver aux abord d’un bois que je reconnu. Il jouxte une aire de parking connue pour sa fréquentation par des hommes le plus souvent, seuls, voyeurs et plus rarement quelques couples, d’après les explications de Gérard, suite à une première balade que nous avions faite dans cette jolie forêt qui me semblait alors des plus anodines. Je comprends maintenant qu’il s’agissait alors d’une reconnaissance des lieux.

Il y avait quelques voitures garées là en lisière de ce bois auquel l’accès n'est possible que par un chemin étroit. Gérard me fit défaire mes escarpins pour enfiler la paire de bottes compensées romaines, certes très chics mais assurément plus adaptées pour marcher dans ces bois.

Ainsi, loin de la joggeuse du dimanche, un peu décalée, la ceinture de mon imperméable parfaitement nouée serrée à la taille, bijoutée, coiffée et maquillée, conformément aux souhaits de Gérard, nous nous sommes enfoncés dans les bois empruntant le chemin. Gérard portait à l'épaule un sac discret mais assez volumineux. Après une dizaine de minutes de marches à pas assez tranquille, nous nous sommes arrêtés. Il n’y avait personne.

Il y avait là un tas de bois coupé soigneusement rangé. C’est à coté que Gérard déposa son sac qu’il ouvrit par le large zip supérieur. Il en sortit délicatement une grosse pelote de corde blanche qu’il défit avec soin. Je l’observais impassible. Je le vis regarder soudainement en l’air, et d’un geste habile, lancer un pan de la corde au dessus d'une branche qui se situais à environ trois mètres du sol.

Il me fit approcher, il me banda les yeuxà l'aide d'un ruban de soie noir.

Il releva assez énergiquement les manches de mon trench, puis vint cette sensation du cuir de larges bracelets se fermer autour de mes poignets.

Un cliquetis de mousqueton retentit dans le silence de cette forêt où ne bruissaient que les feuilles hautes caressées par le vent ; puis, soudain mes bras furent entrainés en l'air pour me tendre presque totalement ne me laissant en contact avec le sol que de la pointe des pieds.

Sans prononcer un mot, il défit la ceinture de mon imperméable. Ses mains se plaquèrent sur ma poitrine comme cambrée en avant, glissèrent sur mes flancs, enserrant ma taille sur la ceinture vernie de ma robe. C’est alors que j’entendis une voix masculine.

« Tout va bien ? »

« Oui très bien » Gérard répondit à la voix. J’ai compris qu’un homme était apparu et s’inquiétait probablement de me voir ainsi. Comprenant la situation, je rassurais moi-même l’homme.

 « Oui, Monsieur, Tout va bien…c’est mon mari,  je suis consentante, il n’y a pas de problème…Et merci Monsieur, pour votre attention à mon égard » lui dis-je, bredouillante.

Vraisemblablement, l’homme s’était éloigné, je ne l’entendais plus. Ainsi les yeux bandés, tout me paraissait confus. Gérard m’indiqua sur un ton descriptif monocorde que l’homme était à vélo, emprunt d’une certaine bonhomie.

Pui, je sentis une corde se serrer autour de chacune de mes chevilles dont l’effet fut de me faire disjoindre et écarter les jambes, encore plus tendues. Plus que jamais, totalement suspendue par les poignets. Je respirais plus difficilement. J'étais perdue.

Puis, j’entendis à nouveau la voix du bonhomme que je reconnu…« je peux rester… ? ».

« Si vous voulez » répondit Gérard.

Puis, « C’est comment sous sa robe ? » demanda une autre voix, plus grave. Gérard ne me disait plus rien. Personne ne s’adressait à moi. 

« Est-ce que l'un de vous deux peut se charger de défaire un à un les boutons de sa robe, en commençant par le bas ?«  Demanda Gérard.

« Oui …. ». je ne parvenais plus à distinguer la voix. 

Un bruissement devant moi, quelqu’un approchait.

Progressivement l’air plus frais venait frôler mes jambes, la ceinture de ma robe se desserra, … j'en déduis que tous les boutons était défaits, ma robe devait être entièrement ouverte. 

J’essayais d’imaginer leur regard, je pensais à mon soutien gorge dans cette dentèle marron si élégante, ce dernier rempart face à leurs regards sur ma poitrine qui devait être comme offerte si proéminente. Mon intimitéétait totalement exposée. Gérard ne m’avait pas disposé de culotte, je savais enfin pourquoi.

« On peut toucher ? » dit l’un gauchement.

« Allez y … » retenti dans la bouche de Gérard, à cet instant avec une émotion perceptible dans la voix.

Des mains peu adroites, brusques, froides et rugueuses me parcouraient tout le corps ; je ressentais une excitation comme bestiale, primaire.

Les minutes ainsi furent longues et pénibles, mais je devais être là, à ce moment-là, offerte, comme un devoir que je devais accomplir, si intensément ressenti au plus loin de mon âme et de ma féminité alors un destin pour moi.

« On peut la baiser… ? ». Je n’entendis pas de réponse. J’avais compris.

J’ai sentis quelqu’un derrière moi, me saisir aux hanches… puis me soulever. Je fus pénétrée sèchement, un éclair brûlant me traversa tout le corps. Sous les coups de boutoir, je sentais en moi monter cette vague infernale que je n'avais pas vue venir, cette déferlante qui m’arracha un cri long et profond. 

J'étais anéantie ; Accentuant ses à-coups encore plus violemment, il se bloqua tout d'un coup, totalement enfoncé en moi, ses cuisses plaquées contre les miennes puis erructa son râle haletant, écoeurant, mais terriblement viril.

Me retirant ce bandeau après avoir défait mes liens, je retrouvais progressivement mes repères et le sens de la lumière. Au loin, des ombres s’éloignaient en silence.

Dans la voiture, sur le retour, Gérard me confia combien il avait joui en se masturbant parmi ces hommes devant ce spectacle parfait. Ils étaient sept. Un parfum de virilité bestiale régnait encore.


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